ZA JOFFRE
Créée dès la fin des années 90, la zone d’activités Joffre s’étend sur 32 ha et compte à ce jour une vingtaine d’entreprises. De grandes sociétés (telles que les Abattoirs, le Centre de Tri Postal et Kuehne Nagel) y sont implantées et emploient plus de 1000 salariés.
Une extension de la zone Joffre, sur une surface supplémentaire de 23 ha, est en cours de réalisation pour un accueil des nouvelles entreprises dès 2018. La commercialisation est effectuée par l’Eurométropole de Strasbourg (Service développement économique et attractivité).
Le projet d’extension
Le projet d’extension parc d’activités économiques Joffre sur 23 ha porté par l’Eurométropole de Strasbourg, entre maintenant dans une phase plus opérationnelle puisque les phases études et d’acquisition foncière sont désormais abouties.
POINT SUR L’EXTENSION DE LA ZA JOFFRE
Les grands travaux visibles le long de la rue de Wolfisheim, constituent la mise en place de la zone d’activité Joffre II, décidée par la municipalité précédente.
Ci-dessous, le compte rendu de l’avancement de ce projet.
Un nouveau site d’accueil des entreprises :
Actuellement l’Eurométropole de Strasbourg, ayant la compétence en matière de développement économique, viabilise 23 ha de zones d’activités, en extension de la Zone d’activités Joffre existante.
Cet aménagement, permettra d’ici le 1er trimestre 2018, l’accueil de nouvelles entreprises à vocation artisanale et/ou industrielle (PME-PMI).
Suite aux fouilles archéologiques menées en 2016, les travaux sont en cours (voirie, réseaux divers et plantations) et le site proposera près 17 hectares de foncier cessible permettant le découpage de lots de tailles variables (de 50 ares à 7 ha).
Sa position est stratégique en termes de desserte (A35, Rd400 et à venir C.O.S et VLIO) et développement de l’Ouest de l’agglomération, répondant ainsi au manque de foncier pour ce type d’activités économiques.
Archéologie préventive
Dès le 1er septembre pourra débuter, sous la responsabilité du Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan, le diagnostic d’archéologie préventive qui se déroulera sur plus d’un mois.
A l’issue de ce diagnostic, il est possible que des fouilles archéologiques soient menées sur une partie de l’emprise du projet voire sur la totalité du site.
Ce n’est qu’après ces étapes préalables que les travaux d’aménagement (voirie, pose des réseaux divers, aménagement paysager) pourront débuter (mi 2016) proposant ainsi du nouveau foncier pour l’accueil d’entreprises à vocation artisanale, industrielle, PME-PMI dans la continuité de la zone existante.
Fin 2017, les entreprises pourront ainsi disposer d’environ 17 ha divisibles en 20 lots dont les surfaces seront adaptées à leur besoin c’est-à-dire de petits lots de 50 ares jusqu’à 7 ha d’un seul tenant.
1. Le diagnostic : celui-ci a pour but d’évaluer la présence, la densité, l’état de conservation et l’intérêt scientifique des vestiges archéologiques pressentis. Il consiste en une opération généralement réalisée par le creusement de tranchées à la pelle mécanique, sur moins de 10 % de l’emprise qui sera aménagée.
2. Eventuellement suivi d’une fouille : la fouille permet de dégager toutes les surfaces identifiées comme positives pendant la phase de diagnostic, et va plus loin dans l’analyse et l’interprétation des vestiges et de leur environnement.
Plus de renseignement sur le site internet du PAIR : www.pair-archeologie.fr
Cette opération, menée sous la responsabilité scientifique de Nicolas STEINER, nécessite la présence permanente de deux archéologues et d’un conducteur d’engin de terrassement.
Associant les ressources des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, le Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan (PAIR), s’inscrit dans une démarche de complémentarité et de partenariat avec les autres acteurs de l’archéologie. La création de cet établissement en janvier 2007 a permis de mettre en place une structure polyvalente, installée à Sélestat, en centre–Alsace, dont les missions couvrent l’ensemble du champ de l’archéologie. Il a pour principaux champs d’action la réalisation d’opérations d’archéologie préventive, la conservation et la valorisation du patrimoine archéologique, mais également la formation et la transmission des connaissances aux chercheurs et aux publics.
Précision importante Depuis la loi du 27 septembre 1941, les fouilles archéologiques sont soumises au contrôle de l’État. « Nul ne peut effectuer sur un terrain lui appartenant ou appartenant à autrui des fouilles ou des sondages […] sans en avoir au préalable obtenu l’autorisation du ministre chargé de la culture ». Par ailleurs, la loi du 18 décembre 1989 soumet l’utilisation de détecteurs de métaux à une autorisation préfectorale.